Colleys, shelties, pour le respect du chien.
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 La lactation chez la chienne

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MessageSujet: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 9:52

Allaitement des chiots







La fin du dioestrus (période correspondant à la gestation ou à la pseudogestation) se caractérise au plan hormonal par une chute de la progestérone sanguine, une élévation transitoire des oestrogènes permettant la dilatation du col de l'utérus et une augmentation de la prolactine, hormone permettant la montée du colostrum puis du lait.







Ces variations hormonales sont comparables chez une chienne gestante et chez une chienne non gestante, ce qui explique la fréquence des "lactations nerveuses" encore appelées "lactations de pseudogestation" chez la chienne. Ce phénomène est observé à l'état naturel dans les meutes de chiens sauvages et concerne essentiellement les chiennes de rang hiérarchique inférieur qui peuvent alors servir de nourrices en cas de défaillance lactée des chiennes dominantes. Il souligne à l'évidence, comme chez beaucoup d'espèces de mammifères, l'importance du psychisme dans le déclenchement de la lactation.







LA LACTATION CHEZ LA CHIENNE







Ainsi, une chienne qui ne serait pas à son aise dans la maternité, contrariée par le choix de son nid, ou même anesthésiée par une césarienne, présente classiquement un retard de la montée de lait.



Celui-ci peut être traité en modifiant les conditions environnementales ou par des produits phyto-homéopathiques, ou encore par l'administration de certains antivomitifs qui ont une action stimulant la sécrétion de prolactine au niveau du système nerveux central.







Une fois les premiers chiots expulsés, l'excrétion du lait s'auto-entretient par un mécanisme réflexe neuro-hormonal, la tétée ou le massage des mamelles stimulant la sécrétion d'une autre hormone, l'ocytocine qui, à son tour, chasse le lait vers les canaux galactophores. Ce mécanisme est naturellement proportionnel au nombre de chiots allaités et permet donc à la production laitière de s'adapter à l'appétit des chiots qui deviennent, en quelque sorte, prioritaires sur la santé de la mère.















Production laitière



Le premier lait, appelé colostrum, est sécrété par la mère les deux premiers jours suivant la mise bas. Il n'a ni l'aspect, ni la composition du lait classique. En effet, il est jaunâtre et translucide, à tel point qu'il pourrait aisément être confondu avec du pus.







Le colostrum est beaucoup plus riche en protéines que le lait : outre ses vertus nutritives, il permet de stimuler la première défécation des chiots et leur apporte 95 % des anticorps (immunoglobulines) nécessaires à leur protection contre les infections. La mère transmet ainsi passivement par ce biais sa "mémoire immunitaire" à ses chiots pour une période de cinq à sept semaines en attendant qu'ils soient à leur tour capables de se défendre activement contre les agressions infectieuses.







Les chiots seront capables d'absorber ces "défenses maternelles" pendant une période n'excédant pas 48 heures post-partum. Passé ce délai, ces anticorps seraient détruits par l'estomac avant leur absorption et perdraient donc toute leur efficacité. Ces chiots ne seraient alors protégés que par les anticorps ayant traversé la barrière placentaire pendant la gestation (pas plus de 5 %).



Le colostrum est remplacé en quelques jours par du lait dont la composition dépend de la taille de la race (les grandes races ont un lait plus riche en protéines), des aptitudes génétiques individuelles et de la mamelle concernée (les mamelles postérieures étant plus productives).







La lactation dure en moyenne six semaines après la mise bas avec un pic de production maximale vers trois semaines.







Dans les semaines qui suivent, la décroissance de la production lactée incite la mère à régurgiter des aliments pour complémenter les tétées des chiots qui commencent spontanément à s'intéresser à la gamelle maternelle. Cette période marque le début d'un sevrage progressif qui s'achèvera vers la sixième semaine avec un passage à l'aliment de croissance.



















La quantité de lait produite par une chienne peut être appréciée en pesant régulièrement les chiots avant et après leurs tétées. Ces mesures ont permis d'établir une courbe de lactation en fonction des paramètres qui l'influencent directement (poids et format de la mère, nombre de chiots allaités) et de proposer une équation prédictive permettant d'estimer l'exportation laitière.







Ainsi, l'on peut estimer qu'une chienne Labrador de 32 kg allaitant huit chiots produira 2,4 fois son propre poids en lait pour élever sa portée !



Il est cependant très présomptueux de vouloir "enfermer" une production laitière dans une équation qui devrait, dans l'absolu, tenir compte également de paramètres comme la température en maternité, la consommation d'eau de la mère, son rang de portée et son niveau de stress pour ne citer que les principaux.







Cette équation permet cependant d'évaluer avec une précision relative la quantité de lait produite au pic de lactation à 4 % de la production totale. Cette même chienne produira donc environ trois litres de lait par jour à l'apogée de sa lactation, ce qui impose naturellement un ajustement nutritionnel considérable pour éviter qu'elle ne maigrisse trop au cours de cette période qui doit être considérée comme la plus éprouvante et la plus exigeante de son cycle sexuel.







ALIMENTATION DE LA CHIENNE EN LACTATION







Contrairement à la gestation, la lactation provoque un accroissement considérable des exigences nutritionnelles de la mère tenant à l'exceptionnelle richesse du lait (calcium, énergie, protéines) qu'elle distribue à sa portée (de 1 200 à 1 500 kcal par kg de lait en fonction de la race et du jour de lactation).







En effet, si l'on retient une valeur énergétique moyenne de 1 350 kcal/kg de lait et un rendement de 80 %, l'augmentation des besoins énergétiques de la chienne précédente peut être estimée à 3 x 1 350/0,8 = 5 000 kilocalories supplémentaires par jour au pic de lactation.







L'objectif prioritaire au cours de cette période est de fournir à la mère une alimentation qualitativement et quantitativement satisfaisante pour qu'elle puisse couvrir les besoins de croissance de sa portée sans s'affaiblir elle-même. Pour cela, il importe de contrôler l'adéquation entre l'offre (la lactation) et la demande (le développement des chiots).







Dans certains cas, chez les races très prolifiques comme le Setter irlandais, il deviendra très difficile d'équilibrer les entrées et les sorties qui peuvent représenter jusqu'à quatre fois les besoins alimentaires d'entretien !







Au cours de la lactation, il importe de fournir à la lice un aliment très appétent, dont la densité énergétique élevée lui permettra de couvrir ses besoins énergétiques sans représenter un volume indigeste ; on imagine mal en effet une chienne habituée à consommer 1 kg de ration ménagère à l'entretien devoir ingérer 4 kg de cette même ration en période d'allaitement.







Pour y parvenir, un aliment hyperdigestible apportant au minimum 30 % de protéines, 25 % de matières grasses (par rapport à la matière sèche) et environ 4 500 kcal./kg convient parfaitement à la plupart des chiennes allaitantes. Il est également conseillé de laisser cet aliment en libre-service pendant la lactation à condition qu'il ne présente pas de risques d'altération ou de pollution par les excréments.







Profil nutritionnel d'un aliment destiné à une chienne en lactation (par rapport à la matière sèche) :







Protéines 30 à 35 % - Matières grasses 20 à 30 % - Cellulose brute 1 à 2 % - Calcium 1,5 à 2 % - Phosphore 0,9 à 1 % - Vitamine A 10 000 UI/kg - Énergie 4 200 à 5 000 kcal./kg - Rapport protéines/énergie 75 à 85 g/1 000 kcal.







En résumé, le choix d'un aliment "lactation" doit tenir compte des critères suivants :







- l'appétibilité de la ration : dépendant notamment de la qualité et de la quantité des matières grasses et des protéines d'origine animale, - sa haute digestibilité qui permet une bonne assimilation de la ration en un volume raisonnable (absence de ballonnements abdominaux après les repas, selles réduites et moulées), - sa valeur énergétique élevée qui oriente le choix vers une alimentation sèche, - la qualité et la quantité des protéines indispensables pour le développement squelettique et musculaire des chiots, - des niveaux de calcium, de magnésium et de vitamine D suffisants, pour limiter les risques d'éclampsie (crises convulsives pendant la lactation), notamment chez les petites chiennes à portée nombreuse.











La croissance harmonieuse de la portée représente naturellement une source d'information indirecte sur la qualité de la lactation et donc sur la santé de la mère.







Retenons que c'est essentiellement l'équilibre de la formulation qu'il faudra rechercher car l'adjonction de tout correcteur à une ration, pour compenser un éventuel déficit, risque de perturber simultanément l'absorption des autres constituants. Les carences en zinc consécutives à une adjonction inconsidérée de calcium ou les tétanies de lactation liées à des supplémentations calciques anarchiques restent les exemples les plus fréquents dans ce domaine en élevage canin.



Quelles que soient les quantités d'aliment distribuées, la perte de poids de la lice par rapport à son "poids de forme" ne doit pas excéder 10 % après un mois de lactation. Cet amaigrissement, souvent inéluctable, devra être récupéré dans le mois qui suit le sevrage des chiots.







ALLAITEMENT ARTIFICIEL COMPLEMENTAIRE







Quand la production lactée des trois premières semaines s'avère insuffisante pour assurer les besoins de chaque chiot (fréquent chez les primipares), il est conseillé d'apporter un complément artificiel à l'ensemble de la portée plutôt que de retirer un ou plusieurs individus pour les nourrir exclusivement à l'aide d'un lait artificiel.







Allaitement palliatif







Lorsque toute la portée se trouve privée de lait maternel en cas de décès de la mère, ou encore si sa production laitière s'avère nulle (agalactie), insuffisante (hypogalactie) ou toxique (mammite), le recours à un lait de remplacement adapté à l'espèce canine permet généralement d'assurer la survie des chiots malgré un léger retard de croissance par rapport à la moyenne de leur race (moins de 10 %) souvent rattrapé ensuite par la consommation spontanée d'une bouillie de sevrage.



Les chiots tétant spontanément plus de vingt fois par jour, il sera difficile pour le propriétaire de maintenir ce rythme d'allaitement. On se contentera de les nourrir toutes les trois heures la première semaine en adoptant un rythme régulier et en respectant impérativement les temps de sommeil (plus de 90 % du temps la première semaine) indispensables aux phénomènes d'attachement et d'imprégnation.







Bien qu'il soit possible pour un particulier de "materniser" du lait de vache pour l'adapter aux besoins des chiots, l'utilisation d'un lait maternisé en poudre s'avère beaucoup plus adaptée, notamment grâce à ses apports contrôlés en lactose.







Outre l'économie et le gain de temps apportés par les laits maternisés, leur présentation sèche limite les risques de diarrhées chez les chiots dont l'acidité gastrique est encore insuffisante pour stériliser efficacement le bol alimentaire.







Après reconstitution et réchauffement à 37 °C, ce lait est administré soit au biberon, soit par gavage à l'aide d'une sonde (type sonde urinaire) en cas de refus de téter. Lors d'administration buccale à l'aide d'une seringue, le lait doit avoir la consistance d'une bouillie plus épaisse pour stimuler le réflexe de déglutition et limiter ainsi les risques de "fausse route" (passage dans l'arbre respiratoire responsable de broncho-pneumonie).







Quelques notions permettent d'évaluer simplement la quantité de lait maternisé à fournir aux chiots :







- la valeur énergétique d'un kilo de lait de chienne est d'environ 1 350 kilocalories, - un chiot a besoin de 3 à 4 ml de ce lait par gramme de gain de poids, - les besoins caloriques des chiots sous la mère sont plus de deux fois et demie supérieurs aux besoins d'entretien d'un chien adulte qui aurait le même poids.







Soit un chiot d'un mois pesant 3 kg (poids adulte 22 kg). Son gain de poids moyen quotidien se situe aux alentours de 6 grammes par kg de poids adulte présumé, soit 130 grammes par jour.



Pour permettre ce gain de poids, il devra consommer 4 x 130 = 520 g de lait par jour,



soit environ 0,52 x 1 350 = 600 kcal.











Adoption par une femelle allaitante







Pour éviter le recours à l'allaitement artificiel, il est naturellement préférable, si l'on dispose d'une chienne nourrice au même stade de lactation (ou même en lactation nerveuse), de proposer à cette dernière un chiot à l'adoption.



Le frottement de l'orphelin contre les chiots de la nourrice permet de l'imprégner d'une odeur qui semble favoriser l'acceptation. En effet, au cours des deux premiers jours post-partum, si le chiot n'est pas encore attaché particulièrement à sa mère, cette dernière, en revanche, sait très bien reconnaître ses petits.







À partir de la troisième semaine, l'on peut proposer très progressivement aux chiots un aliment de croissance sous forme de bouillie tiède, en complément du lait maternel dont la production commence à s'infléchir. Certains chiots se dirigent d'ailleurs spontanément vers la gamelle de leur mère et commencent à laper et à imiter son comportement alimentaire.







Comme les oisillons qui sont nourris au "lait de jabot", il arrive que les chiots sollicitent des régurgitations maternelles à cette époque.



L'ensemble de ces manifestations indique que le sevrage peut débuter.
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MessageSujet: Re: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 10:43

Pas rire svp
lol!
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Suzanne




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MessageSujet: Re: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 10:50

Very Happy on ne rit pas, Albizia, on lit!!!!!!!!!!!
merci
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MessageSujet: Re: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 11:58

non non moi je suis MDR rire a la la tu devrai mieux choisisr tes amis albizia bang cela t éviterai de te plonger à font dans des révisions bravo et vive les petits anglais lol!
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SYLVIA2

SYLVIA2


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MessageSujet: Re: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 22:53

En gros, quant on lit ça, y'a pas mal de similitude quand même avec les femmes. menton
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MessageSujet: Re: La lactation chez la chienne   La lactation chez la chienne Icon_minitime

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