Colleys, shelties, pour le respect du chien.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Colleys, shelties, pour le respect du chien.

BLOG ouvert
en prolongement d'un ancien forum dédié jadis au bonheur de nos colleys, shetland sheepdogs, et c° .
devenu carnet de bord, avec regards sur dIvers centres d'intérêt, sans exclusives.
Bonjour!
 
AccueilDerniers sujetsDernières imagesRechercherConnexionS'enregistrer
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 L'inactivité et l'isolement....

Aller en bas 
AuteurMessage
Suzanne




Nombre de messages : 12460
Age : 81
Localisation : Beauraing.(Belg.)
Date d'inscription : 02/11/2006

L'inactivité et l'isolement.... Empty
MessageSujet: L'inactivité et l'isolement....   L'inactivité et l'isolement.... Icon_minitimeDim 26 Oct 2008 - 14:53

Enfermés, isolés et sans activité : nos pauvres chiens?


Nos conditions de vie moderne sont-elles toujours compatibles avec celles de nos animaux familiers ? Leur offrons-nous l’environnement idéal à leur épanouissement et leur bonheur ?
Rien n’est moins sûr, mais pour bien faire, encore faut-il connaître les besoins vitaux de l’animal dans un contexte naturel.


Nos animaux domestiques souffrent trop souvent de l’inactivité, liée couramment à l’isolement (ne pas avoir accès aux autres congénères ou à d’autres espèces, ne pas pouvoir avoir de relations sociales en général) et également à l’enfermement (espace de vie trop réduit sans possibilité de se dépenser physiquement).
Peu importe que le lieu de vie fasse 200m2 ou seulement 30m2, cela ne change pas leurs besoins : être stimulé, agir, jouer, et se mettre en mouvement pour assurer leur survie.

Cette inactivité est une importante source de troubles du comportement chez les animaux. On ne parle pas vraiment d’ennui chez l’animal, car c’est un sentiment proprement humain. Mais si l’on considère que tout être est constitué d’un capital énergétique permettant la vie, alors disons que nous obligeons l’animal à accumuler cette énergie, sans possibilité de l’utiliser. Ce « trop-plein » doit s’exprimer d’une façon ou d’une autre, et là les ennuis commencent.
Il est démontré que l’enfermement dans un espace réduit avec peu de stimulations sensorielles (lumières changeantes, objets de formes différentes ou sons variés etc.) a deux types de conséquences chez l’animal :
· il fabrique moins de neurones et de cellules qui permettent leurs connexions (il ne peut pas devenir « intelligent »)
· son cerveau est plus petit et moins ramifié, donc moins efficace que celui d’un animal vivant en liberté, et il assimilera moins bien de nouveaux apprentissages ou de nouvelles expériences.
Or, en laissant un chat, un chien, un cheval ou tout autre animal tout seul des journées durant, dans un habitat fermé et silencieux (un appartement, un box, une cage), revient à lui offrir une sorte de « prison dorée ». Certains parlent de « violence invisible ».


Connaître les besoins naturels de son animal.


A quoi les animaux vivant en liberté occupent-ils leurs journées ? Comment divisent-ils leur temps et comment se dépensent-ils ? Pour respecter au maximum un animal en captivité, il faut connaître son éthogramme, c’est à dire son comportement naturel en liberté. Un animal consacre une bonne partie de sa journée à la recherche de nourriture (chasser, cueillir, brouter) et à sa consommation.
Il passe aussi beaucoup de temps dans les relations (s’il est un animal social). Cela inclut les phases de jeu, de toilettage mutuel, de reproduction, de recherche de partenaire et de comportement de reconnaissance (c’est bien toi ? Oui, je suis bien de ton espèce, de ton groupe, de ta famille…).
Le marquage du territoire mobilise aussi l’animal : il faut en faire le tour, sentir ses propres traces et en déposer de nouvelles, vérifier à qui appartiennent les différentes odeurs, et le défendre des ennemis ou concurrents potentiels au besoin. Pour les femelles de toutes les espèces (saufs quelques exceptions), l’élevage des petits est une importante source d’activité. Enfin, les animaux se reposent (en ne faisant rien) et dorment une bonne partie de la journée.

A la lumière de ces informations, on constate qu’il ne reste à l’animal domestique qu’une infime partie de ses activités naturelles et nécessaires.
Quand le cheval par exemple est libre toute la journée, sa dépense physique est modérée mais presque constante, avec quelques épisodes brefs de dépense plus intense. Le chat errant chasse beaucoup et parcours durant de longues heures son territoire (de nuit surtout). Il dort aussi 16 heures par jour environ.
L’homme exerce par exemple sur le chien familier une telle répression de ses diverses activités naturelles qu’il ne reste à celui-ci que peu de possibilité de les pratiquer :
· Son comportement alimentaire : plus question de prédation et recherche de nourriture
· Son comportement exploratoire : l’activité de flairage est tellement réprimée… que ce soit pour l’identification des êtres humains qui socialement ne supportent pas l’exploration de leur zone génitale ! Ou même celles de ses propres congénères, y compris de leurs excréments !
· Son comportement sexuel et de recherche de partenaire : soit drastiquement réprimé, soit exploité voire surexploité dans le cas de l’élevage, sans soucis des affinités entre mâles et femelles.
· Son comportement de veille et sommeil : entièrement soumis aux rythmes (changeants) de vie de ses maîtres.

Les animaux de compagnie ont une souplesse et une capacité d’adaptation qui leur permet de vivre malgré des conditions de vie contraignantes mais il y a des « limites » à ne pas dépasser. Le seuil de tolérance varie d’une espèce à l’autre, et d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce. Médor supportera ce qui rend fou Rex, et Minette se contentera de ce qui fait pourtant souffrir Félix.


Les conséquences de l’isolement, de la solitude et de l’inactivité
Chez le chien

Animal social et de contact, le chien peut souffrir de rester seul de trop nombreuses heures dans la journée. Des activités de destruction de l’appartement (mobilier, vêtements, matériels divers) viennent signaler sa détresse dans cette solitude (attention : il arrive que certaines destructions aient un autre motif, et elles sont alors plutôt dirigées sur les fenêtres, murs ou portes de sorties)
Des gémissements, aboiements, hurlements, des salivations excessives (et qui inondent le sol !), des diarrhées ou des activités autocentrées de léchage sont également observées, et certaines de ces manifestations pouvant même s’additionner.
Un chien laissé seul dans un jardin peut s’en prendre aux plantations ou faire des trous dans la pelouse, voire déambuler nerveusement derrière la clôture (sans jamais changer son trajet) et exprimer là un malaise rarement repéré comme tel.
Qu’il soit bien entendu que les destructions diverses ne sont pas des vengeances comme il est encore trop souvent conclu ! Le chien ne fait alors que tenter de se libérer de cette tension nerveuse....
Revenir en haut Aller en bas
http://users.skynet.be/collies.shelties/
 
L'inactivité et l'isolement....
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Colleys, shelties, pour le respect du chien. :: Le GRENIER. :: COMPORTEMENT. :: Divers.-
Sauter vers: